La galerie de l'UQAM métamorphosée |
Première mercredi 4 mai dernier du "Conte crépusculaire", une création de Pierre Lapointe et David Altmejd dans la grande salle de l'UQAM
Dans la salle, on découvre une structure de Plexiglas et d aluminium où sont suspendues de grandes libellules transparentes et colorées...
Quatuor Molinari |
Mais ou est l'écharpe orange de votre chroniqueur préféré ??? |
Pour bien comprendre, le spectacle, il valait mieux lire le petit programme... ce que 95% des spectateurs n'avaient pas fait...
« Dans un futur lointain, un roi doit laisser sa place à son fils et accéder à un autre niveau de conscience en atteignant la mort. Pour perpétuer la tradition, explique Pierre Lapointe, ce roi entreprend donc une grande tournée d’adieux. À son retour dans son royaume, exténué par toute cette route, endeuillé prématurément par l’arrivée de sa propre mort, il est prêt à vivre la cérémonie de passage ».
Les univers de création de Pierre Lapointe et de David Altmejd s’entrecroisent dans ce conte visuel et lyrique qu’ils ont initié par désir d’une scène commune, pour y installer leurs héros imaginaires. Les deux complices, auxquels se joignent notamment le compositeur Yannik Plamondon, le Quatuor Molinari et l’artiste visuel Pascal Grandmaison, inventent un lieu intemporel offert au destin crépusculaire d’un monarque entraîné dans une spirale fatale.
« Dans un futur lointain, un roi doit laisser sa place à son fils et accéder à un autre niveau de conscience en atteignant la mort. Pour perpétuer la tradition, explique Pierre Lapointe, ce roi entreprend donc une grande tournée d’adieux. À son retour dans son royaume, exténué par toute cette route, endeuillé prématurément par l’arrivée de sa propre mort, il est prêt à vivre la cérémonie de passage ».
Les univers de création de Pierre Lapointe et de David Altmejd s’entrecroisent dans ce conte visuel et lyrique qu’ils ont initié par désir d’une scène commune, pour y installer leurs héros imaginaires. Les deux complices, auxquels se joignent notamment le compositeur Yannik Plamondon, le Quatuor Molinari et l’artiste visuel Pascal Grandmaison, inventent un lieu intemporel offert au destin crépusculaire d’un monarque entraîné dans une spirale fatale.
Enfin le spectacle commence, dans la lancinante vibration d'un tube de plexiglas, joué par un violoncelliste..Puis l'enfant parait , est ce la mort, son petit costume noir le dit...ou simplement un messager ?
De grande nappes de voix flottant dans l,espace...La musique prend une dimension religieuse, sur un fond d'écho et qui est accompagnée en harmonie et en dissonance par le quatuor a cordes Molinari...Trés beau duo du garçonnet (Sacha Jean Claude) et de la soprano Émilie Laforest, un grand moment !
Pierre Lapointe arrive en récitant, mais la mauvaise sonorisation rend ses paroles dures a comprendre...
Il est le Roi qui nous conte son désespoir dans une belle valse traitée sur le thème de la futilité du temps
Intéressant classicisme de la musique, avec l'air des "Chevaux de lumière"
Mais les airs sont plus traités en scansion poétique plus que véritablement chantés..
Peu à peu, l'univers sonore est envahi par les synthétiseurs et les instruments a cordes pendant que l'on assemble des sculptures plexiglas teintées de fibres optiques autour du Roi...comme une sorte de sarcophage...
Puis des ailes de plastique transparent se déploient doucement autour du souverain...le transfigurant en une sorte d'Icare, d'ange...passant graduellement de vie à trépas , à mesure que les bobines de fil qui se déroulent laissent présumer qu’il quitte son enveloppe charnelle.
(le fil de la vie, depuis le mythe des Parques dans l'Antiquité, un peu convenue comme image..)
(le fil de la vie, depuis le mythe des Parques dans l'Antiquité, un peu convenue comme image..)
C'est lorsque tout semble a son paroxysme que subitement le spectacle s'arrête brutalement... une fin un peu brutale pour un voyage intéressant....
Ce qu'il faut en retenir:
- une belle création multidisciplinaire , ce qui est trop rare en 2010
- des artistes comme Pierre Lapointe ou David Altmedj qui savent prendre des risques et qui nous prouvent que la création, ce n'est pas cette course systématique au succès ou l'on donne au public ce qu'il attend...
- Montréal est une scène audacieuse et la création d'aujourd'hui en fait une ville culturelle émergente.
Ouf, ce spectacle vous met à genoux !!! |
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