retrace la carrière du couturier qui a signé sa première collection de
prêt-à-porter en 1976 et fondé sa maison de haute couture en 1997.
On y retrouve des pièces et des vêtements mythiques comme le corset que portait Madonna lors du Blond Ambition Tour (1990).
En tout, 130 tenues, robes, costumes, corsets, combinaisons et manteaux se déploient dans 6 salles thématiques déclinées selon les fantasmes, les obsessions et la fantasmagorie de Jean Paul Gaultier.
Parmi ces joyaux, les corsets glorifiés, portés et prêtés par Madonna et Kyle Minogue, accompagnés plus loin d'un troublant corset de squelette désossé en satin et broderies de jais, sans oublier une combinaison épeurante à motif écorché rappelant l'exposition Bodies et porté sur scène par la chanteuse Mylène Farmer.
Au menu aussi, une robe camouflage dont la confection a duré 312 heures et que Sarah Jessica Parker a portée aux MTV Awards en 2000, des robes en plumes de poulette ou en pellicule, les manteaux fous de la collection des Rabbins chics, sans oublier cette magnifique robe de mariée de la collection «Les hussardes» avec sa vaste jupe en faille de soie, ses bijoux d'épaules et de métal et une coiffe d'Indien toute blanche.
Chose encore plus étonnante, en se baladant dans les salles, on croise une trentaine de mannequins animés, mis au point par l'homme de théâtre Denis Marleau et sa complice Stéphanie Jasmin. Les mannequins ont le visage de Christiane Pasquier, de Melissa Auf Der Maur et d'autres personnalités. Ils récitent des textes ou ils chantent. «Cette expo, c'est un peu une psychanalyse pour moi et je viens de comprendre que ces mannequins animés dont je rêvais tant depuis que j'ai vu le travail de Denis Marleau au festival d'Avignon, c'est une façon de renouer avec Falbala, le film qui m'a fait voir, enfant, le métier que j'allais exercer plus tard. Or à la fin du film, le vieux monsieur finit dans les bras d'un mannequin qu'il croit animé.»
Créateur imaginatif, provocant et transgressif, Gaultier a fait sa marque comme apôtre du métissage et de la diversité culturelle dans une France qu'il voulait inclusive. Or, à l'ère du repli sur soi et de la fermeture des frontières, on peut se demander si Gaultier ne présente, à travers ses créations, une image de la France plus idéalisée que réaliste. Gaultier concède que le recul et le retour en arrière sont une tendance lourde et généralisée qui n'est pas propre à la France. Mais il garde l'espoir d'un changement qui ne saurait tarder.
«Ce n’est pas une rétrospective, c’est comme une nouvelle collection que j’ai eu plaisir à réaliser», a résumé en conférence de presse Jean Paul Gaultier, de passage à Montréal cette semaine. L’installation permet de découvrir de façon progressive l’univers du créateur et de toucher du doigt le monde souvent inaccessible de la haute couture.
C,est l,exposition de l'été à ne pas manquer à Montréal !!!
La Smart JPG , je veux la même !!!! |
La planète mode de Jean Paul Gaultier. De la rue aux étoiles | Du 17 juin au 2 octobre 2011 Pavillon Michal et Renata Hornstein | ||||||
DROITS D'ENTRÉE taxes incluses | MERCREDI SOIR* 17 h à 21 h | GROUPE 20 personnes + | |||||
26 à 64 ans | 15 $ | 7,50 $ | 12 $ | ||||
65 ans ou plus | 12 $ | 7,50 $ | 10 $ | ||||
13 à 25 ans | 9 $ | 7,50 $ | 7 $ | ||||
0 à 12 ans | Gratuit | Gratuit | 2 $ | ||||
VIP du Musée | Accès gratuit à toutes les expositions | n/a | |||||
*Les jeudis et vendredis soirs (17 h à 21 h) : prix régulier. | |||||||