mardi 14 décembre 2010

Le miracle de l'hiver : des hibiscus en plein mois de décembre !

Malgré le froid et la neige depuis deux semaines, miracle aujourd'hui avec deux fleurs d' hibiscus qui ont fleuri dans notre maison et la 3eme pour demain matin...

Rouge et vert, les couleurs de Noël...

vendredi 3 décembre 2010

Lancement du nouvel album d'Eric Lapointe "Le ciel de mes combats"


Lundi soir, salle comble à la Tohu, cirque d'hiver moderne du nord de Montréal...
Pour un spectateur français, découvrant pour la première fois le rocker québécois, c'est la surprise..
D'abord avec une scène énorme dominée par une gigantesque toile de l'artiste Corno (couverture de l'album). Ensuite par une "gang" de 17 musiciens ( section rythmique, violons, cuivres...) et enfin par l'apparition d'Eric Lapointe sur son trône de "King of the rock québécois"


Le premier morceau commence avec la voix cassée de l'artiste mais décalée et fausse.
La sono sature sous la batterie et les rifs de guitares électriques ... et on se sent déconcerté par des effets de rock lyrique dans quelque chose que l'on aurait envie d'appeler du "sous-Johnny Halliday" , ce qu'on appelle au Québec du "rock de gars"...

Que dire d'Eric Lapointe ? A priori un rocker qui a souffert, qui porte ses années de "sexe, drugs & rock n,roll" ... qui exprime toute sa rage , qui crie plus qu'il ne chante et qui demeure statique sur scène...

Alors, on se retourne vers l'arrière de la salle et on découvre que le chanteur est aidé d'un prompteur sur lequel se déroule le texte de ses chansons... et là , on lit les textes magnifiques, sublimes, de Roger Tabra:
« Jusqu'au bout de ma faim, jusqu'au bout de mon sang.
Jusqu'au goût de tes seins, qui pleurent entre mes dents.
Jusqu'au bout de mes poings, jusqu'au bout des regards.
Jusqu'au bout du venin, que l'amour donne à boire. »

En rentrant chez soi, on écoute l'album qui donne ces émotions et qui donnent la mesure d'Eric Lapointe, un artiste rebelle, rock, meurtri par la vie...
Mais quel dommage que ce lancement ait aussi mal servi un album qui méritait une prestation scénique à la hauteur !!!!

dimanche 28 novembre 2010

Roberto Devereux de Donizetti à l’Opéra de Montréal - 13 novembre 2012


Vouloir sortir du répertoire des grands classiques et faire decouvrir un opéra méconnu est toujours une entreprise risquée mais parfois l’occasion d’une relecture de l’oeuvre d’un grand compositeur.. Rendez vous manqué pour ce Roberto Devereux de Donizetti redécouvert par l’opéra de Montréal au milieu des 70 opéras produits par le célèbre italien compositeur Donizetti
L’intrigue basée sur les affres de l’amour trompé et trahi entre Elisabeth 1ere , son favori Roberto Devereux, Sara et son mari le duc de Nottingham atteint rapidement ses limites entre les «je t’aime» , «je ne t’aime plus», «je te hait»... et la mise en contexte dans l’époque élisabethaine avec la mise a mort de Roberto ne semble qu’un argument historique pour ajouter un peu de drame à une situation de drame amoureux un peu convenue..
De plus ironie du ‘bel canto’ et sans doute de la surcharge de travail de Donizetti à la période de ses plus grands succès ? , les situations les plus tragiques se déroulent sur des musiques sautillantes ou la performance des chanteurs cachait la pauvreté de l’intrigue et de ses rebondissements...
La soprano grecque Dimitra Theodossiou, dont ce sont les débuts au Canada, possède une solide technique et compose avec une certaine vérité le personnage de la femme trompée par ce Devereux dont, monarque, elle avait fait son favori en titre. L’incarnation de la reine Elisabeth 1ere est très réussie avec notamment une robe rouge sang qui révèle la passion et la vengeance meurtrière et destructrice de la reine.

Roberto Devereux est interprété par le jeune ténor russe Alexey Dolgov, qui est la bonne surprise de cette soirée. Une belle voix , qui tient remarquablement les aigus et sait transmettre les émotions d’un homme perdu aux jeux dangereux de l’amour.
Enfin, coup de chapeau au décor, qui partant d’un plafond à caissons de la Renaissance, richement décoré permet de faire apparaitre tous les différents éléments scénographiques servant à nourrir le déroulement du spectacle...
Francesco Maria Colombo , au pupitre de l'Orchestre Métropolitain, tire le maximum de la mince partition de Donizetti.
ROBERTO DEVEREUX, opéra en trois actes, livret de Salvatore Cammarano d'après la tragédie Élisabeth d'Angleterre, de François Ancelot, musique de Gaetano Donizetti (1837).
Production : Opéra de Montréal. Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts.
représentations : 13,17, 20, 22 et 25 novembre, 20 h. Avec surtitres français et anglais

jeudi 4 novembre 2010

Une autre adresse gourmande, à ne pas trop diffuser

Découverte incroyable lundi soir d'un restaurant japonais sur le Boulevard St Laurent : BIG IN JAPAN

Surtout ne vous attendez pas a des sushis et autres teriyaki... là , on droit a de la cuisine japonaise comme à Tokyo avec des plats chauds cuits sous vos yeux par le chef japonais...le tout dans un déco sous le signe de l'orange et d'un coté art contemporain bien compris...
Mention spéciale pour les côtes levées au thé vert ...


J'ai aussi gouté le boeuf au Coca-Cola , surprenant et délicieux !!!

Un conseil, commandez plein de plats et partagez avec les autres convives...

Bilan: un délicieux souper japonais pour un budget raisonnable


3723 Boulevard St-Laurent (angle avenue des Pins)
Montreal, QC H2X 2V7
(514) 847-2222

dimanche 24 octobre 2010

Ne vous fiez pas au nom du restaurant et courez gouter à la cuisine de "Chez ma Grosse Truie Chérie"


Un peu à l'Est du Centre ville,  a quelques blocs de l'agitation du Village, dans un quartier que beaucoup annoncent comme le nouveau Plateau, on tombe nez à groin avec un restaurant à l'enseigne inattendue "Chez ma Grosse Truie Chérie"...




Mais comprenons nous bien, avec 6000 restaurants et traiteurs à Montréal, les commerçants rivalisent d’ingéniosité quand vient le temps de baptiser leur commerce: il y a la boulangerie de Mr Pinchot, les Cons Servent, et depuis janvier, La vache qui pète... même si celui ci gagne le pompon !!!

En tout cas, première surprise quand on entre, on tombe sur un décor super-classieux avec des éléments de récupération industrielle comme des énormes lampes de rue et une terrasse étonnante avec des éléments de ligne de haute tension , supports en verre et grosses boules de plastique... superbe.. on apprend que le propriétaire Harold Côté a fait démonté plusieurs fois le décor jusqu'à ce soit parfait...

Serveurs habillés en noir avec cravate assortie... on se sent de plus en plus dans une atmosphère Soho... mais la surprise vient de la cuisine  du chef francais Loïc Chazay a qui a eu l'audace de mettre en valeur une nouvelle cuisine québécoise... pas une cuisine des traditions québécoise mais une cuisine qui met en valeur les producteurs du Québec...des légumes, des viandes et poissons venant des meilleurs producteurs locaux et qui font de cette table, une des plus belles découvertes de Montréal.
Surtout ne manquez pas de rencontrer le chef souriant et disponible et demandez au maître d'hôtel et sommelier Pierre-Marc Cardinal (ancien de la Maison Blanche à Paris) de vous faire découvrir les meilleures bouteilles de vins du Québec... en contact direct avec plus de 30 producteurs locaux, il se fera un plaisir de vous faire déguster des vins étonnants et introuvables sur le marché..


"Chez ma grosse truie chérie" aura gagné son pari avec un nom que vous n'oublierez pas, mais surtout c'est la meilleure adresse à se refiler cet hiver à Montréal

1801, rue Ontario, Montréal, QC (coin Papineau) 514-522-TRUIE (8784)
info@chezmagrossetruiecherie.com


jeudi 21 octobre 2010

Nouvelle hérésie alimentaire ? Fans de junk food , voici le le Coup Double de KFC !!!!

Qu'est-ce que le Double Down au juste ou Coup Double ( parce que vu ce qu,on va leur faire subir on peut bien traduire le nom pour faire plaisir aux Québécois ???)  ? Le site internet de KFC annonce: « le nouveau Double Down sandwich ne plaisante pas ! Ce sandwich unique en son genre propose deux épais filets de poulet (frits ou grillés), deux morceaux de bacon, ainsi que deux tranches de Monterey Jack et de Pepper Jack et la fameuse sauce du Colonel. Ce produit va à l'essentiel, même plus besoin de pain ! » Ainsi, il suffit de jeter un coup d'œil au informations nutritionnelles pour s'en convaincre.


KFC Original Recipe Double Down –
Calories: 540
Fat: 32g
Sodium: 1380mg


 540 calories,  30 grammes de gras et 1 740 milligrames de sel du Coup Double , comme on dirait en France, c'est un Hiroshima calorique !!!!

Le sandwich qui a sans doute acquis la réputation du plus infâme du monde fait son apparition au pays de la feuille d'érable, tandis que les diététiciens et les scientifiques espèrent que les Canadiens laisseront de côté la concoction de PFK (Poulet frit Kentucky... politically correct oblige !!!)

Bilan de l'opération : KFC propose le sandwich le plus mauvais du monde , propre à mettre en danger la santé de millions de consommateurs et c'est probablement la meilleure opération de communication en termes de retombées médias de l'année 2010 !!!!!



Voyage onirique dans une mercerie ou Denis Gagnon au Musée des Beaux-Arts de Montréal

Vernissage lundi soir 18 octobre de l'exposition Denis Gagnon, un couturier au Musée. C'est la première fois que la création d’un couturier québécois sera mise en valeur au MBAM. Le Tout-Montréal Couture & Chiffons était présent... avec bien entendu la présence de notre couturier si célèbre pour ses grandes lunettes noires, dont il a fait un signe de reconnaissance comme Andy Warhol avec ses cheveux blancs ou Paris Hiltonn et ses pieds en dedans...



Située dans le Carré d'Art contemporain, l'exposition  est présentée dans une très belle scénographie de l'architecte Gilles Saucier connu pour son travail au Centre canadien d’architecture, à l’Usine C, à la Faculté de musique de l’Université McGill,
Au centre de la salle, sur une grande construction en pyramide inversée, des projections illustrent le vêtement en action, aux défilés et dans la rue... c'est une sorte d'OVNI ou UFO noir  qui semble flotter dans l'air et qui prend vie sous les projections d'images... très réussi !

Sur les murs, des photographies montrent en plan rapproché des matières premières que Gagnon utilise : la dentelle, le cuir, une fermeture éclair.
La salle est un espace vide , très art contemporain où sont présentées les créations de Denis Gagnon suspendues au plafond et donnant l'impression que les robes flottent en apesanteur

4 groupes de 5 vêtements organisés par thématique comme si le couturier nous rapportait les fruits de sa chasse au trésor dans la plus grande mercerie du monde ... à chaque découverte, il nous montre son talent à transformer une matière inerte, naturelle ou industrielle, en un vêtement particulier:
- le tissu à rayure marinière noire et blanc conjugué dans des robes mêlant dentelle.
- la dentelle noire, dans des approches déchirées , usées
-le cuir, dans des teintes sourdes et foncées
et enfin la fermeture éclair dorée, qui permet de créer de véritables armures d'apparat aux femmes guerrières du 21eme siècle .... magnifique !!!

JE M'APPELLE DENIS GAGNON
Dix ans de création sera présentée gratuitement du 19 octobre 2010 au 13 février 2011 dans le Carré d’art contemporain du Musée des beaux‐arts de Montréal (MBAM).
http://www.mbam.qc.ca/fr/expositions/exposition_158.html

mardi 12 octobre 2010

Saint Benoit du Lac, une abbaye bénédictine contemporaine dans un cadre naturel sublime

Découverte hier à l'occasion du jour férié de l,Action de Grâce des Cantons-de-l'est, le Fontainebleau des Montréalais, là où il est de bon ton d'avoir un chalet pour les fins de semaine et pour l`été, car les moustiques y sont absents...
Près du village d'Austin, un édifice imposant domine la rive ouest du lac Memphrémagog , le monastère bénédictin de Saint-Benoît-du-Lac. Avec ses tourelles, son toit de cuivre verdi et ses murs en pierre, il se dresse de manière impressionnante au-dessus des collines qui ondulent doucement vers le lac. Le mont Owl's Head se dessine majestueusement au loin. Les moines n'auraient pu choisir un emplacement plus saisissant! (on sait que les monastères sont généralement situés dans des leiux qui élèvent l’esprit mais là, c’est vraiment réussi)


L'histoire de Saint-Benoît-du-Lac repose sur la persévérance. Le monastère date de 1912 alors qu'une poignée de moines français exilés arrivèrent au Canada en provenance de la Belgique. Leur abbé fondateur, Dom Paul Vannier, avait trouvé un endroit magnifique dans les Cantons-de-l'Est. Avec la bénédiction de l'évêque de Sherbrooke, il acheta une vieille ferme sur les bords du lac Memphrémagog’
Au cours des premières années, la minuscule communauté monastique rencontra beaucoup de difficultés. La pauvreté, l'isolement et le dur labeur sapa ses forces à plus d'une reprise. Et pour aggraver encore la situation, Dom Vannier se noya lors un accident de bateau. À un moment donné, le monastère qui occupait une simple maison de ferme fut menacé de fermeture. Lorsque deux moines canadiens se rendirent en Europe pour demander du support, le groupe reçut un répit.

Dans les années qui suivirent, la situation s'améliora et la communauté commença à croître. En 1935, Saint-Benoît reçut le statut de monastère autonome. À cette époque, Saint-Benoît était devenu un simple édifice en bois de trois étages; en 1938, les moines décidèrent de construire un monastère plus solide et plus imposant. Ils s'adjoignirent l'aide d'un architecte français bénédictin, Dom Paul Bellot. Le nouveau monastère fut inauguré en 1941. En 1952, Saint-Benoît devint une abbaye. Depuis, plusieurs annexes se sont greffées au monastère, entre autres une hôtellerie pour les visiteurs; suivit en 1994, une magnifique nouvelle église qui allie architecture contemporaine et grandeur du gothique...

Aujourd'hui, Saint-Benoît-du-Lac est reconnue non seulement pour son architecture impressionnante et son environnement spectaculaire, mais aussi comme un lieu de répit pour les pèlerins de partout dans le monde. 
C'est une belle excursion a moins de 1h30 de Montréal et avec les couleurs d'automne de l'été des Indiens, une journée inoubliable , d'autant que nous sommes rentrés à Montréal,  le coffre plein de pommes du verger des moines, du cidre, du vinaigre de pomme, du beurre d'arachides maison et des compotes de pommes artisanales...




vendredi 1 octobre 2010

Rigoletto, ma non tropo…




Ouverture, samedi soir 25 septembre, de la 31e saison de l’Opéra de Montréal avec le chef-d’œuvre populaire de Verdi, Rigoletto. Une salle bondée était venue voir une des œuvres les plus célèbres du répertoire

L’ensemble sous la conduite du chef invité Tyrone Paterson Au pupitre de l'Orchestre Métropolitain a été une exécution correcte, une bonne introduction a l’Opéra ainsi que le proposait  Pierre Dufour  dans l’introduction du programme.
Oui , c’est vrai, des voix correctes, un orchestre bien dirigé et des décors et costumes somptueux, tout pour plaire a une personne découvrant l’opéra … mais est-ce suffisant ? L’Opéra doit il toujours ressembler au début du 21ème siècle a ce qu’il était deux siècles auparavant, et Rigoletto doit il être un enchainement de poncifs du ténor qui nous pousse son La donna è mobile à la cantatrice qui s’évanouit au milieu des éclairs électriques de l’orage ? (tellement qu’on en avertit au début du spectacle les spectateurs pouvant  être sujets à l’épilepsie)… il est fini le temps des Castafiore …
Oui, a t’on oublié que depuis Bob Wilson nous a révélé des Flute enchantée dans des décors des plus contemporains , que William Christie a su nous redonner les plus grands émois du baroque , que Robert Carsen a montré que la scène canadienne pouvait produire les plus belles mises en scène… Alors quand le génie de Robert Lepage triomphe au Metropolitan Opera de New York dans l’Or du Rhin, doit on se contenter des décors et costumes du San Diego Opera ??? Franchement, quand Montréal présente le visage d’une des métropoles les plus créatives au monde, ce Rigoletto était , je le redis honnête, mais tellement convenu …. L’opéra est un art exigeant qui doit mêler la musique, la comédie, la tragédie, le théâtre…
Bon, ceci étant dit revenons à cette soirée et parlons un peu des chanteurs : déception quant à notre rôle-titre de Rigoletto  interprèté par le baryton britannique Anthony Michaels-Moore ; certes la voix est juste et posée, mais ou sont les accents dramatiques, les cris de désespoir quand il découvre que sa fille Gilda a été assassinée ? Rigoletto, c est l’histoire tragique d’un bouffon dépité de sa carrière et qui lassé des turpitudes de son maitre le duc de Mantoue décide de se venger mais n’en tire qu’un destin encore plus tragique… savoir jouer le clown désespéré demande un vrai travail d’acteur et une interprétation de haute voltige… mais nous ne l’avons pas eu.
Très attendu par son fidèle public montréalais, le ténor canadien David Pomeroy vole la vedette au pauvre Rigoletto, mais là aussi si la voix était juste, on aurait aimer plus de passion et d’audace dans l’interprétation … rien ne nous a surpris, bien peu nous a fait vibrer…
Venons-en aux deux vedettes du spectacle : tout d’abord, la soprano américaine Sarah Coburn qui compose une Gilda, telle qu’on l’imagine, jeune, belle avec une très belle voix claire aux aigus parfaitement maitrisés. Elle sait tout au long de l’histoire nous émouvoir en poursuivant jusqu’au sacrifice l’amour que Gilda porte au Duc, jusqu’au sacrifice de sa propre vie, elle sait partager avec nous le conflit intérieur entre l’amour pour son père et l’ennemi de son père… La seconde vedette de ce spectacle sont les chœurs qui tout au long des deux premiers actes ont été parfaitement dirigés et ont su nous donner les vibrations dramatiques que les rôles titres masculins et l’orchestre ont bien manqué de donner à cette œuvre tragique et romantique du grand Verdi.

mercredi 22 septembre 2010

Jonathan Painchaud, idole des kidults ???

Hier soir, mardi 22 septembre, au Club Soda, c'était la rentrée pour Jonathan Painchaud. Grosse foule, belles vidéos, belle ambiance , a priori tous les ingrédients pour une belle soirée.
Bien entendu, la mise en scène avec écran géant et des reprises en images des jeux vidéos préfèrées de notre enfance comme Tetris, Pacman ou Super Mario nous emmenaient vers la ,Dernière des Arcades' , titre de son dernier album, sorti en avril.
Avec des titres comme  A genoux ou Toujours Rebelle, Jonathan Painchaud nous a démontre qu'il est un excellent rocker, appuyé de la voix par ses guitaristes , on a eu droit a un rock efficace ou ça moulinait du biceps sur la gratte... du rock bien pour les gars !!!! et que dire, quand bondit sur la scène, Marjo ( cheveux noirs cette fois ci.. elle nous essayera toutes les couleurs) pour un duo électrisant sur Illégal.


Mais la raison d'être de la ,Dernière des Arcades', c' est d'abord et surtout un retour vers l'enfance et Jonathan Painchaud dans ses interludes (trop longs, beaucoup trop longs) nous a raconté toute son enfance ... de l 'arrivée des VHS aux Iles de la Madeleine en passant par son meilleur chum qui dessinait mieux que lui et qui est devenu tatoueur... belle introduction a Dans le sang et l'encre..
Retour a l enfance qui nous emmene vers les jeux videos avec Bruce Lee vs Chuck Morris, les copains de l'école avec Les Vieux Chums , un goût des belles années de l'adolescence qui fait aujourd,hui le fonds de commerce du marketing en proposant des produits regressifs aux Kidults ou adulescents... ces jeunes urbains qui ne veulent pas grandir...

On gardera pour la fin 'Le Kid' , a notre avis le meilleur titre de Jonathan Pinchaud, ou il raconte son parcours depuis l'époque ou il jouait dans les rues de Québec...
On adore cette balade nostalgique, mais tout de même public Kidult, réveille toi !!!!! et deviens adulte car comme le dit si bien le titre 'Si t'es vivant', on pensait pas qu'a 30 ans, tu vivrais encore chez ta mère...
D'ailleurs Jonathan lui même, jeune papa, prévoyant a déjà anticipe les futurs chums qui feront la cour a sa future grande fille et leur assène un beau 'Seul a seul' sur le coin de la gueule...









mardi 31 août 2010

Debut d une petite sociologie des tribus montrealaises...

Je ne sais pas si, comme moi , vous aimez ce petit jeu , mais j adore les sociologies des grandes métropoles par tribus...
D’autant qu’au Quebec, la notion de classe sociale est floue et celle du "milieu social" (cher aux Français ) inexistant...
Avec les tribus, on identifie des groupes et quand vous viendrez dans la Belle Province, vous pourrez vous amuser a essayer de les reconnaitre....

Aujourd'hui les GRANOLA !!!!
oui, c’est inattendu comme nom, et vous pensez tout de suite a un paquet de céréales, pleines de bonne énergie et de fruits secs naturellement sucres... un chose un peu comme cela ???



Eh bien, partant de la, c est la tribu "ecolo-bobo" que l on vise... une tribu certes urbaine ( n' oublions pas que la moitié des 7 millions de Québécois vivent dans le Grand Montreal), plutôt friquee et qui prône l alimentation bio ( ou "organique" traduction littérale de l'américain)

"Granola", ça a du sens au pays de la malbouffe , des mais transgeniques, des mauvaises graisses ou trans Fat , des sucres ajoutes, des gélatines animales planquées dans tous les sachets de "trash food"

Donc, des que vous êtes un peu branche pour "manger santé", des que ce qui est dans votre assiette est une préoccupation importante a condition d avoir les cartes de crédit qui vous le permettent, alors il y a de fortes chances que vous ayez une tendance a être un Granola.. (J ai lu aussi des blogs qui parlaient d être "de la granole", mais sincèrement je n ai entendu personne utiliser ce mot )

Enfin, c est un peu grâce a eux que l'on peut très bien manger a Montreal, que l'on y trouve de la confiture ou du miel artisanal, que l'on trouve aussi des fruits et légumes bios et même de la lavande produite au Quebec....

Terrain de chasse pour rencontrer le Granola.... évidement le quartier du Plateau , les épiceries bio de la rue Saint-Denis et les marches du dimanche matin de Jean Talon (bobos riches) et Atwater ( bobos HiTech, ayant réussi dans le multimédia)




enfin , la conclusion s impose tout de meme....














et si le coeur vous en dit, allez decouvrir le questionnaire qui vous aidera a decouvrir le bobo qui est en vous...

http://www.rougesang.fr/quizz/quizz.html

dimanche 29 août 2010

La cigale est "en chantier " tout l'ete.... ou les joies de la route quebecoise a la belle saison




Bien sur , on aura tous compris que l'hiver québécois est rude et met a mal les infrastructures routières....il suffit de regarder sous un pont ou un viaduc d’autoroute pour voir que, année après année entre le froid puis le chaud , le sel et la neige, le béton moderne s effrite tout doucement..
(si vous venez de l aéroport, juste en arrivant sur l autoroute 20, vous verrez le grand échangeur de l autoroute 15, soyez attentifs et regarder l état des ponts et des rampes.... édifiant !! on a dit édifiant , pas édifice !!!)

Alors, bien entendu et on l’aura tous compris (une nouvelle fois) que quand viennent les beaux jours , c est le temps de chantiers... en ville, on comprend a peu près parce qu’il y a toujours moyen de les contourner, mais quand il s’agit des ponts qui relient les deux rives du Saint -Laurent ça devient plus complique.. et puis alors quand on part pour la campagne, c est la, que l’ affaire devient intéressante...pour mémoire, la semaine dernière, notre excursion au Lac saint Jean situe a environ 400 km de Montreal pour aller découvrir le superbe parc animalier de Saint-Felicien ( et voir des wapitis, ours et orignaux - pluriel d’orignal)

Donc excursion et retour a Montreal par la seule route dans la forêt a 200 kilomètres a la ronde et sur presque 250 kilomètres, un chantier tout les 20 kilomètres et deux heures de retard sur notre planning de Français qui s’imaginent encore que le Quebec est grand comme la Normandie...

Donc pour simplifier et conclure, l’ équation du jour est été au Quebec = chantiers = retard sur toute les routes... allez , bonne route !!!

mercredi 25 août 2010

Pourquoi les restaurants Kentucky Fried Chicken ont ils un nom bizarre....

C'est vrai, ça peut paraitre stupide comme question , mais quand tu arpentes en voiture des kilomètres de banlieue à la recherche d'un convertiseur de 220 volts en 110 volts , tu vois plusieurs fois des enseignes avec notre sympathique Colonel Sanders et les initiales PFK...


Alors, évidement, comme ce n'est pas une question fondamentale, tu n'y penses plus mais quand même, à Paris, on disait bien KFC pour Kentucky Fried Chicken...


Et puis un jour, dans une des nombreuses visites des magasins de rénovation et de centres d'achats... alors que tu es à un carrefour en train d'attendre aux lumières que ça passe au vert, tu comprends... c'était pourtant facile... PFK = Poulet Frit Kentucky...

C'était pourtant évident... !!!
Ah 'maudits Français' , tellement anglicisés ...

lundi 23 août 2010

première impression de Montreal ... il fait chaud !!!!

Première fausse idée à tuer: il ne fait pas QUE froid à Montréal
C'est vrai, c'est systématique à Paris, quand tu parles de Montréal, on te dit qu'il doit y faire froid... mais depuis début aout , la température moyenne est de 25°c le jour... évidemment, ce qui surprend, c'est comme toujours en Amérique du Nord, la puissance des phénomènes naturels..; les orages sont de véritables tempêtes qui éclatent sur la ville et qui bloquent les échangeurs d'autoroute... la dernière fois, nous sommes restés près d'une demi-heure à attendre, avant de passer tant bien que mal, dans une immense flaque d'eau d'au moins 50 cm de profondeur... je sens que les infrastructures routières vont être un vrai sujet pour ce blog...
A demain...



mardi 27 avril 2010

plus que quelques semaines...

plus que quelques semaines avant de partir enfin pour le Canada, j'en ai assez de Paris, de cette ville trop bruyante, de ces gens trop stressés, de cette ambiance étouffante... vivement le grand air de la vallée du Saint-Laurent...